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NOS DEGUSTATIONS
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BELLES DU MEDOC ANNÉES 80 (2) |
Que les années 80 nous semblent déjà
loin ! Le siècle a changé, nous avons changé.
Le vin demeure… Alors, quid des 1982, 1985 et 1986, et des
1989 dont quelques-uns seraient encore à venir ? Nous avons
voulu vérifier en quel état les belles du Médoc
atteignaient leur majorité.
Belles
du Médoc années 80 (1)
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2 : 1986 - 1989
VENDREDI 28 MARS 2003
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Aussitôt le ragoût de sanglier à
la sauce groseille et aux pâtes fraîches arrivé
sur la table, nous avons commencé à explorer une à
une nos bouteilles de la 2ème moitié de la décennie
80. Question de Pierre Wagniart : comment a-t-on réussi à
réduire l'acidité du vinaigre de la salade pour ne pas
agresser ces nectars d'un certain âge ? (*).
Au cours du dîner jusqu'au dessert, - des tartes au citron à
la façon Cécile Berger -, huit bordelaises ont défilé
masquées.
Le classement est intervenu comme suit : 1. Bel Orme Tronquoy
de Lalande 1986, Haut-Médoc CB (St-Seurin). Bu en dernier.
Bien conservé grâce à ses forts tanins. Encore
du fruit. Dernier au classement du dîner précédent,
il est ce soir sorti 1er avec 14,5/20. Bel Orme représente
le Cru Bourgeois dans toute son acception (voir ce vin). 2.
Le Boscq 1986, Saint-Estèphe CB (14,4). En fin de période
de maturité, d’un réjouissant caractère
médocain, fin, chaleureux, rassembleur (bu en 6ème).
3. Branaire-Ducru 1989, Saint-Julien CB (14,3). Bu en 1er,
il enflammait l'assemblée, surtout Lincoln, qui le notait d'emblée
18/20. Une très légère madérisation n'a
pas empêché le bouquet de s'épanouir. Bouche séduisante
bien qu'un peu courte 4. Chasse Spleen 1986, Moulis CB
(14,1). Bu en avant dernier. La bouche a séduit par son épaisseur
et la franchise de sa matière. Beau pourpre foncé.
5. La Lagune 1987, Ht-Médoc CB (11,7). Bu en 4ème.
Moyen, comme engourdi. 6. Fieuzal 1987, Pessac Léognan
CC (11,5). Désuni. Impression de racorni. Tout fruit était
parti. 7. Galvesses Grand Moine 1986, Lalande de Pomerol
(11,4). La couleur rouge clair nous a surpris. Le goût aussi,
- pommadé, comme sucré a posteriori pour masquer une
amertume suspecte -. On a supposé qu’il avait été
"arrangé". 8. Labégorce 1987, Margaux
CB (10,4). D'habitude un peu rustique, ce margaux se montrait là
très marqué par le sol, terreux, avec un goût
de brindilles humides et une odeur de basse-cour. 1 point de moins
que le précédent, pourtant plus surfait.
Les bouteilles regoûtées en fin de repas ont vu leur
note presque toutes maintenues. Le classement dans un mouchoir de
poche des quatre premiers vins peut s'expliquer par le fait que ces
CB ont une identité et une typicité proches, qu’ils
sont d'un bon millésime, d’une semblable couleur ocre
et cuir caractéristique, en excellent état et sans trace
notoire de vieillissement. A partir du n°5, les notes, sans concertation
ni indication préalables, reflétent notre appréciation
de vins quelquefois exceptionnels, en tout cas toujours honnêtes
mais marqués par un millésime médiocre.
En guise de digestif, nous avons bu une bouteille de Duplessis
1989, un moulis tenu depuis 1992 par Marie Laure Lurton-Roux (lire
dans Nos Voyages notre visite de novembre
2000) encore solide mais un peu effacé par le Chasse Spleen
1986. Puis, 10ème et dernière bouteille, un Baron
Villeneuve 1989 de bon aloi, en pleine forme, capable de faire
encore impression sur nos palais pourtant harassés : le Baron
est l'ancien 2ème vin de Cantemerle, 5ème CC
de Haut-Médoc à Macau, remplacé depuis par "Les
Allées de C". (*)
Astuce de Bully : en ajoutant un ou deux jaunes d'oeuf à l'assaisonnement.
8 participants : Danièle
et Jean-Jacques Lobel, Lincoln Siliakus accompagné d'Anne Froger
(qui ne boit pas), Robert Tixier-Guichard, Anne et Pierre Wagniart,
Bully et Daniel Berger. |
Belles
du Médoc années 80 (1)
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