Participants : Bib et Paul Harnist (Colmar),
Maurice Berger (Orléans), Barbara et Roland Fritz, Catherine et
Dietrich Schaefer (Stuttgart), Monique Ollier et Jean-Michel Besnier,
Anne et Pierre Wagniart, Anne Froger et Lincoln Siliakus, Bully
et Daniel Berger (Paris).
Mercredi 1er mai après-midi : Soultzmatt,
Pfaffenheim, Eguisheim
La pluie nous prend au franchissement du portail des amis Harnist
à Colmar, qui nous attendent patiemment autour d'un copieux en-cas
et d'un pinot blanc Jean Geiler, pour se mettre dans le coup.
En route pour Soultzmatt, village connu soi-disant pour ses
eaux plus que pour ses vins. C'est le grand Jean-Marie Haag
qui nous accueille. Installé là depuis 1988, il fabrique de beaux
et bons gewürztraminer, riesling et pinot gris du terroir Grand
Cru Zinnkoepflé. Il connaît bien les riesling du monde entier :
les Chinois en plantent plus de 1000 ha chaque année, rivalisant
de qualité avec ceux d'Alsace. Bon ! On les goûte ? Le riesling
vallée noble 2000 a une acidité "bien structurée" mais acide tout
de même, plus que le suivant récolté à Zinnkoepflé, coin qui "offre
des facilités à la pourriture noble". Puis les gewurztraminer vallée
noble, et cuvée Marie noté 95/100 en 1990 par le chroniqueur de
Bob (Parker). Ensuite le pinot gris (on va oublier l'appellation
"Tokay" encore utilisée devant mais qui disparaît progressivement)
cuvée Théo 1999. Et le gewurztraminer Zinnkoepflé Vendanges Tardives
1998, très bon : on lui met ****. Tout ça est jeune et va s'ouvrir,
n'ayez crainte. Pour le riesling, il faut demander à Paul Harnist,
champion du "goût intègre", - variant selon les caractéristiques
de terroir, du fruité, nerveux et léger au riche, corsé, minéral
et plus long à mûrir.
Il pleut. À la Cave Coopérative de Pfaffenheim, on
est comme à la kermesse, un peu dissipés. Le gars de la boutique
fume des maïs et se la joue dompteur de barriques à l'ancienne et
de palettes à tourner le crémant. Il a pas mal de choses à dire
qu'on sait déjà, alors il ne nous retient pas. On goûte juste un
riesling GC Zinnkoepflé 1998 un peu trop acide et un muscat grande
réserve 1998, juste un peu bouchonné.
On aurait bien aimé aller faire un tour par le vignoble,
mais... la pluie. On rejoint la place d'Eguisheim où se trouve la
Maison Emile Beyer . Petit aller-retour dans la cave du XVIème
(1583 exactement) et on se met autour de la table. Voilà madame
Beyer en personne qui nous verse un muscat 2000 (12°5) "à servir
sur des asperges et du gâteau au chocolat aussi" dit-elle. Déjà
très bon. Puis un riesling 2000 cuvée millénaire Saint-Léon IX"
à boire sur un coq au riesling ou une choucroûte", un bon riesling
(14°) avec des arômes de fleurs blanches et de goudron (vérifier
quand même auprès de Paul). Enfin, un gewürztraminer GC Pfersigberg
2000 (13°5), une vraie douceur, joli comme une robe d'été et si
fluide. On reviendra pour en acheter. Pour la promenade sur les
remparts et la vue panoramique du château, une prochaine fois parce
qu'imaginez-vous, il pleut. Le Caveau d'Eguisheim où on va
dîner est juste à côté. C'est qu'on a soif avec tout ça. On se commande
de l'edelzwicker en bouteilles de 1 litre. En rentrant à nos gîtes
respectifs chez Mesdames Schneider et Lichler, rues du Nord et des
Forgerons à Gueberschwihr, et Harnist, rue de Reims à Colmar, devinez
: il pleut.
- Domaine Jean-Marie Haag,
17 rue des chèvres à Soultzmatt, tél 03 8957 0238
- Cave coopérative,
5 rue du chai à Pfaffenheim, tél 03 8978 0808
- Maison Emile Beyer,
7 place du château Saint-Léon à Eguisheim, tél 03 8941
4045
- Caveau d'Eguisheim,
3 place du château Saint-Léon à Eguisheim, tél 03 8941
0889
Jeudi 2 mai : Ingersheim,
Turckheim, Mittelwihr, Zellenberg. Beblenheim.
La tête ça va, c'est plutôt les pieds. Gelés. Il fait 8°.
Heureusement il y a les Burlington de Monique et elle est
prêteuse. Et vous savez quoi ? Il pleut. La Cave Vinicole Jean
Geiler est en pleine modernisation. Jean Geiler, non ce n'est
pas le patron mais un prédicateur catholique réformateur de Kaysersberg
(1445-1510), au verbe puissant et satirique et, on le suppose, porté
sur le vin des coteaux, sinon que ferait son nom étiqueté sur les
bouteilles à douze facettes ? La demoiselle nous fait faire le tour
de la coopérative qui vinifie la récolte de 200 vignerons, possède
180 cuves, dont le plus grand foudre de la vallée du Rhin (l'équivalent
de 47 200 bouteilles !). Elle nous sert d'abord un riesling GC Sommerberg
2000, maigre, minéral presqu'aigre : il faudrait plutôt boire le
1997, mais elle n'en a plus. Puis un pinot gris GC Dorfburg 2000
bien fait mais sans grand bouquet; un gewurz GC Letzenberg 1998
sigillé (qui vaut ***) et un riesling GC Wineck Schlossberg 1998
(***, Paul en a chez lui, alors...).
Même sous la pluie les coteaux alsaciens masqués de brume
sont pittoresques, si si ! Arrivés à Turckheim, pas trop le temps
de s'attarder devant les maisons à colombages ou l'église Sainte-Anne.
Charles Schleret nous attend en tablier dans son sous-sol.
L'austère vigneron chasse le gras de ses vins et leur interdit l'embonpoint,
recherche la finesse et vise avant tout le plaisir du consommateur.
On commence par un sylvaner 1999, bien équilibré mais moins corsé
que celui d'Émile (Boeckel). Puis un riesling 1998, léger et encore
acide (qu'en dit Paul ?); un pinot noir 1999 fruité, harmonieux,
aux arômes de fumé; un muscat 1999 bien sec, bien fruité, bien subtil
(**). On passe a un pinot gris 2000, suivi d'un gewurz 1999 très
réussi (***), d'un riesling VT GC Herrenweg 1997 (****) et d'un
gewurz 1997 GC Herrenweg cuvée 3ème millénaire (****). Pour moi
c'est ici que ça se passe : en combinant admirablement le terrroir,
la maturité, le fruit et la saveur, Charles l'ascète nous fait des
vins de haute tenue au bon rapport P/Q.
On avait imaginé pique-niquer au col des Trois-Épis en vagabondant
par la route du vin et les coteaux de Kaysersberg, Ammerschwihr,
Kientzheim, Sigolsheim. Impossible, il pleut (refrain). La charité
(re)commence at home, c'est-à-dire chez les Harnist, grâce aux sandwiches
de Mme Helmstetter. Paul prête aussi ses chaussettes de laine.
On se retrouve chez Jean-Paul Mauler à Mittelwihr,
dans la même maison que les chambres d'hôtes de Mme Georges. Il
a préparé le grand jeu : un riesling 2000 du lieu-dit Streng - où
la racine descend à plus d'un mètre et ainsi le risque de sécheresse
ou de gel disparaît. Un autre riesling 2000 cuvée Julien-Yves, floral
et minéral (il te plaît celui-là Paul ?). Puis un muscat 2000 à
boire jeune, car à 3-4 ans il perd sa fleur (oh !) et ses arômes,
et prend un goût de vieux. S'ensuivent deux pinot gris 2000, bon
nez, acide et complexe, pour durer tout le repas; et la "cuvée Alexandra",
vinifié moëlleux (Alexandrie). Puis un gewurz 2000 générique, au
nez minéral, bonne persistance, du corps et peu de sucre résiduel.
On arrive au gewurz GC Mandelberg 2000, - jeune, fermé au nez mais
épicé en bouche, qui s'affinera. Puis le pinot gris VT 1999 qui
a un an de bouteille, - nez de miel et arômes de raisin de Corinthe.
Enfin un gewurz SGN 1998 bien joli, dont les sucres se sont fondus
et qui garde cependant de l'amertume (fruits noirs). Douze vins
à la suite, papilles alanguies mais tête froide (sous le parapluie).
On passe voir Edmond Rentz pour goûter son crémant
et quelques autres (hors quota, pas prévu de notes) et on se dirige
vers l'auberge de l'agneau blanc à Beblenheim. À la fin du
dîner, Paul Harnist de sa voix au charme rocailleux, nous parle
de l'histoire et de la personnalité des Alsaciens, entre Vosges
et Alpes, entre germains et latins, expansifs et retenus, hospitaliers
et ironiques, méridionaux et gens d'ordre, à l'humour complexe comme
le terroir d'où sortent leurs vins. Merci Paul.
- Cave vinicole Jean Geiler
45 rue de la République à Ingersheim, tél 03 8927 0596
- Domaine Charles Schleret,
1-3 route d'Ingersheim à Turckheim, tél 03 8927 0609
- Jean-Paul Mauler,
3 place des cigognes à Mittelwihr, tél 03 8947 9323
- Edmond Rentz,
7 route du vin à Zellenberg, tél 03 8947 9017
- Auberge de l'agneau blanc,
3 rue Hoen à Beblenheim
Vendredi 3 mai : Ribeauvillé,
Andlau, Mittelbergheim, Illhaeusern
Les parapluies de Riquewihr - où l'on entre par la porte des remparts
double enceinte. Attention, les pavés de la rue centrale en pente
raide sont glissants. Chaque maison du village est rénovée ou en
cours de rénovation, tout joli tout propre pour le touriste, comme
à Disney World (où il ne pleut jamais c'est connu).
Trimbach le roi du riesling hier (ça fait 12 générations)
aujourd'hui (Hubert et Bernard) et demain (Pierre et Jean), référence
mondiale du vin d'Alsace, ainsi qu'on nous le dit. Après un tour
de cave avec elle, Madame Annie nous installe à un comptoir circulaire
pour bien déguster. D'abord un pinot blanc 2000, frais, sur le fruit,
léger, pour l'été. Ensuite deux rieslings 1998, un Réserve FE (pour
Frédéric-Émile, l'aïeul révéré) fait avec les raisins des terroirs
calcaires qui surplombent Ribeauvillé, très sec, aux arômes minéraux
qui ressortiront avec le temps (pas vrai Paul ?); et un Gold Label
dont le goût de pétrole caractéristique (Mme Annie emploierait volontiers
le terme d'"hydrocarbures") va aussi s'accentuer dans les 2-3 ans
(25,2 e/b ttc, ça les vaut Paul ?). On passe à un pinot gris 1998
GC Osterberg (**1/2) avec étiquette dorée, dégageant un beau nez
de fruit, presque prêt à boire (à une t° de 12° recommande Mme Annie).
Enfin viennent les gewurz, d'abord un 1998 "cuvée des seigneurs
de Ribeaupierre" (***) récoltés aux lieux-dits Osterberg et Trottacker
qui ont des vignes quinqua, très complexes, en équilibre entre fleurs,
épices et fruits; et un 1997 VT suivi d'un 1994 SGN (76 e/b) jugés
"magnifiques", "on sait plus où on est", "impressionnants", "du
si bon ça ne se recrache pas", "sublimes", "je ne regrette pas d'être
venu", etc.
Bien à l'heure au restaurant Kirmann à Epfig, en ayant
ignoré le panorama du sentier Fronholz (chantons sous la p...).
On commande des flammes (flammeküeche), galettes extra-plates flambées
aux oignons et au lard de poitrine fumée, à boire sur du sylvaner,
du pinot blanc ou du riesling (choisi par ...?).
On a un peu de mal en arrivant chez la maman de Rémy Gresser
: elle nous reçoit d'abord dans l'entrée avant qu'il ne nous conduise
à la salle de dégustation, qui peut contenir un bon cent de gens.
Le village, les châteaux, l'abbaye Sainte Richarde on n'a pas trop
cherché (chantons, hé, hé...). Avec lui on ne s'ennuie pas. Il nous
fait un brief sur l'ampélographie rhénane avec ses 11 types principaux
de terroirs; sur l'évolution de la réglementation : il a fallu 70
ans entre 1930 et aujourd'hui, pour arriver à délimiter 50 GC, même
si "de tout temps les lieux de grands vins ont été connus (là où
la neige fond en premier le terrain est le meilleur)"; sur la lutte
raisonnée, dont la pratique aura dans les 5 prochaines années remplacé
les engrais chimiques et sera devenue un minimum de base; et sur
les performances acrobatiques des vendangeurs sur les pentes, certaines
à 80%, - qu'il préfére aux terrasses qui cachent le soleil à 1/4
des pieds. La dégustation s'engage par un pinot blanc 2000 récolté
sur des graves, sec, peu fruité et acide, un riesling Andlau 2000,
un riesling GC Moenchberg 1995 au goût typique de pétrole, un riesling
GC Wiebelsberg 1997 de vieilles vignes sur grès des Vosges (donnons-lui
***), et un riesling GC Kastelberg 1999, le seul à pousser sur des
schistes qui lui donnent ce goût tranchant d'ardoise. Suivent un
muscat Brandhof 2000 (**) bien indiqué pour l'apéritif (il commence
à être l'heure justement), un pinot gris Brandhof 2000, très léger,
un gewurz Kritt 2000 de graves, minéral, épicé, qui aidera à apprécier
les mets (depuis les crustacés, foies gras, poulet au curry, jusqu'aux
tartes aux pommes, tatin, au fromage blanc et aux soufflés). Puis
la cour des grands : deux rieslings, GC Moenchberg VT 1996 et GC
Wiebelsberg 1997 VT, chefs d'oeuvre d'équilibre entre le minéral
et le sucré; et enfin un pinot gris Brandhof SGN 1992 titrant un
bon 13,5° et que Rémy Gresser verrait bien en dot à un lièvre à
la royale.
Mittelbergheim est l'un de ces vieux villages alsaciens rendus
célèbres par les illustrations de Hansi ou de Spindler (qui a peint
l'étiquette Émile Boeckel pinot gris), accroché au vallon
dominant la cuvette de Zotzenberg (36 ha en GC), connue autrefois
pour son sylvaner. "Autrefois ? Mais j'en fais toujours et du bon"
murmure Émile Boeckel en nous frayant poliment un chemin dans le
dédale de ses vieilles caves obscures, humides et encombrées : au
plafond, serpente une chaîne de casiers à bouteilles métalliques
rouillés. Traditionnel, Emile Boeckel l'est aussi par sa profession
de foi, qui tient en quatre mots : terroir (traitement parcellaire),
soleil (plat ou coteau), cépage (8 ha de GC /20 exploités) et vinification
(on fait comme on a toujours fait). Dans la salle de dégustation
à côté des bureaux, Émile nous offre avec du birewecke (pain aux
fruits secs), un sylvaner Zotzenberg 2000 VV, bon nez, notes végétales
et d'agrumes, à servir sur une tarte ou une choucroute; deux rieslings
classiques (c'est Paul qui le dit) Brandluft 2000 et GC Wielbelslberg
2000; et un pinot gris Zotzenberg 2000 déjà bien développé, qui
pourra être bu en 2003.
On dépose les bagages chez Madame Lesieur à Saint-Hippolyte
et hop, auberge de l'Illhaeusern pour le dîner du siècle.
Les Fritz garent leur mobil home derrière l'église. La promenade
le long de l'Ill est remise à plus tard (raining again like a pissing
cow). Les frangins Haeberlin nous accueillent - Paul, 79 ans, en
tenue de chef (c'est son fils Marc, 45 ans, qui officie en cuisine)
et Jean-Pierre, en costume de ville. Ils ont élevé leur restaurant
au rang d'institution mondiale depuis l'époque de leurs débuts dans
ce qui restait de l'héroïque guinguette en bois de leur père, après
les combats des Alliés pour repousser l'occupant au-delà de l'Ill
puis du Rhin. Une première * au Michelin en 1954, la 2ème * en 64,
et la 3ème * en 67 conservée depuis sans interruption. Nous montrons
patte blanche à Serge Dubs, l'influent sommelier : on vous dit notre
menu (voté à la proportionnelle dès avril) et vous nous conseillez
les vins ? Il acquiesce : d'abord, pour l'apéritif un muscat Jossmeyer
1998. Sur l'entrée, du homard au fenouil mariné et fritot de tête
de veau, un klevener de Heiligenstein 1997 de chez Heywang; avec
la mousseline de grenouilles maison, un riesling GC Geisberg 1996
de chez Kientzler. Sur le filet d'agneau en habit vert et pommes
de terre aux olives noires et au thym puis sur le fromage, ces messieurs-dames
pourraient prendre un Pauillac, et le Haut-Batailley 1994 est à
point. Et pour le croustillant aux poires, glace à la chicorée confite
et sauce caramel, je vous recommande notre gewurztraminer cuvée
Illhaeusern VT 1990 de chez Trimbach. De quoi se plaint-on ? Un
cadre sobre, une salle à manger pour nous seuls, un personnel synchrone
et l'établissement bien fréquenté, comme tous les soirs depuis 30
ans. Un grand repas, de bon ton et dans la discrétion.
- F. E. Trimbach,
15 route de Bergheim à Ribeauvillé, tél 03 8973 6030
- Restaurant Kirmann à Epfig, spécialiste de la flammeküeche
- Domaine André et Rémy Gresser,
2 rue de l'école à Andlau, tél 03 8808 9588
- Domaine Emile Boeckel,
2 rue de la montagne à Mittelbergheim, tél 03 8808 9191
o
- Auberge de l'Ill,
2 rue de Collonges à Illhaeusern, tél 03 8971 8900
Samedi 4 mai matin : Colmar
Ville de Colmar pour tout le monde sous la bonne pluie d'Alsace,
avant d'aller chez Victor Hertz à Herrlisheim déguster les
"vins du bassin de Colmar". Victor et son épouse sont en pleine
forme. La fille va prendre la suite et le fils fait du marketing
tout en recherchant de nouveaux créneaux pour les bouteilles familiales.
Après un crémant pinot noir, autour d'une cuisse de poulet au riesling
et spaetzlés et d'une tarte aux pommes, se succèdent deux riesling,
le 1998 et le Siegfried 2000; deux pinot gris, Lohengrin 2000 et
VT 1996 moyennement sucré, convenant la durée d'un repas; deux riesling,
un Steingrubler GC 1997 joliment citronné et un 1992 du même terroir,
pétrolé, aux arômes de biscuit, de vanille et de caramel; un pinot
gris sélection 1997, peu liquoreux avec des arômes de vanille; enfin
un gewurz GC Pfersisberg 1996 très beau, accompli (**) et ce riesling
SGN 1998 qui nous avait fait repérer les Hertz lors d'une dégustation
à Paris.
Au cours de ces trois jours, nous avons goûté et bu 75 vins.
Il reste plein d'autres vignobles à visiter les prochaines fois.
On se quitte. Il ne pleut plus.
- Domaine Victor Hertz,
8 rue St-Michel à Herrlisheim, tél 03 8949 2284
Tous les vins sont rubriqués dans
VINS D'ALSACE
retour
nos voyages
|