Lettre aux amis du monde entier buveurs de bon vin de Bordeaux... et d'ailleurs

 














NOS VOYAGES

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1er au 4 mai 2002
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Virée autour de COLMAR

Participants : Bib et Paul Harnist (Colmar), Maurice Berger (Orléans), Barbara et Roland Fritz, Catherine et Dietrich Schaefer (Stuttgart), Monique Ollier et Jean-Michel Besnier, Anne et Pierre Wagniart, Anne Froger et Lincoln Siliakus, Bully et Daniel Berger (Paris).

Mercredi 1er mai après-midi : Soultzmatt, Pfaffenheim, Eguisheim

La pluie nous prend au franchissement du portail des amis Harnist à Colmar, qui nous attendent patiemment autour d'un copieux en-cas et d'un pinot blanc Jean Geiler, pour se mettre dans le coup.

• En route pour Soultzmatt, village connu soi-disant pour ses eaux plus que pour ses vins. C'est le grand Jean-Marie Haag qui nous accueille. Installé là depuis 1988, il fabrique de beaux et bons gewürztraminer, riesling et pinot gris du terroir Grand Cru Zinnkoepflé. Il connaît bien les riesling du monde entier : les Chinois en plantent plus de 1000 ha chaque année, rivalisant de qualité avec ceux d'Alsace. Bon ! On les goûte ? Le riesling vallée noble 2000 a une acidité "bien structurée" mais acide tout de même, plus que le suivant récolté à Zinnkoepflé, coin qui "offre des facilités à la pourriture noble". Puis les gewurztraminer vallée noble, et cuvée Marie noté 95/100 en 1990 par le chroniqueur de Bob (Parker). Ensuite le pinot gris (on va oublier l'appellation "Tokay" encore utilisée devant mais qui disparaît progressivement) cuvée Théo 1999. Et le gewurztraminer Zinnkoepflé Vendanges Tardives 1998, très bon : on lui met ****. Tout ça est jeune et va s'ouvrir, n'ayez crainte. Pour le riesling, il faut demander à Paul Harnist, champion du "goût intègre", - variant selon les caractéristiques de terroir, du fruité, nerveux et léger au riche, corsé, minéral et plus long à mûrir.

• Il pleut. À la Cave Coopérative de Pfaffenheim, on est comme à la kermesse, un peu dissipés. Le gars de la boutique fume des maïs et se la joue dompteur de barriques à l'ancienne et de palettes à tourner le crémant. Il a pas mal de choses à dire qu'on sait déjà, alors il ne nous retient pas. On goûte juste un riesling GC Zinnkoepflé 1998 un peu trop acide et un muscat grande réserve 1998, juste un peu bouchonné.

• On aurait bien aimé aller faire un tour par le vignoble, mais... la pluie. On rejoint la place d'Eguisheim où se trouve la Maison Emile Beyer . Petit aller-retour dans la cave du XVIème (1583 exactement) et on se met autour de la table. Voilà madame Beyer en personne qui nous verse un muscat 2000 (12°5) "à servir sur des asperges et du gâteau au chocolat aussi" dit-elle. Déjà très bon. Puis un riesling 2000 cuvée millénaire Saint-Léon IX" à boire sur un coq au riesling ou une choucroûte", un bon riesling (14°) avec des arômes de fleurs blanches et de goudron (vérifier quand même auprès de Paul). Enfin, un gewürztraminer GC Pfersigberg 2000 (13°5), une vraie douceur, joli comme une robe d'été et si fluide. On reviendra pour en acheter. Pour la promenade sur les remparts et la vue panoramique du château, une prochaine fois parce qu'imaginez-vous, il pleut. Le Caveau d'Eguisheim où on va dîner est juste à côté. C'est qu'on a soif avec tout ça. On se commande de l'edelzwicker en bouteilles de 1 litre. En rentrant à nos gîtes respectifs chez Mesdames Schneider et Lichler, rues du Nord et des Forgerons à Gueberschwihr, et Harnist, rue de Reims à Colmar, devinez : il pleut.

- Domaine Jean-Marie Haag,
  17 rue des chèvres à Soultzmatt, tél 03 8957 0238
- Cave coopérative,
  5 rue du chai à Pfaffenheim, tél 03 8978 0808
- Maison Emile Beyer,
  7 place du château Saint-Léon à Eguisheim, tél 03 8941 4045
- Caveau d'Eguisheim,
  3 place du château Saint-Léon à Eguisheim, tél 03 8941 0889

Jeudi 2 mai : Ingersheim, Turckheim, Mittelwihr, Zellenberg. Beblenheim.

• La tête ça va, c'est plutôt les pieds. Gelés. Il fait 8°. Heureusement il y a les Burlington de Monique et elle est prêteuse. Et vous savez quoi ? Il pleut. La Cave Vinicole Jean Geiler est en pleine modernisation. Jean Geiler, non ce n'est pas le patron mais un prédicateur catholique réformateur de Kaysersberg (1445-1510), au verbe puissant et satirique et, on le suppose, porté sur le vin des coteaux, sinon que ferait son nom étiqueté sur les bouteilles à douze facettes ? La demoiselle nous fait faire le tour de la coopérative qui vinifie la récolte de 200 vignerons, possède 180 cuves, dont le plus grand foudre de la vallée du Rhin (l'équivalent de 47 200 bouteilles !). Elle nous sert d'abord un riesling GC Sommerberg 2000, maigre, minéral presqu'aigre : il faudrait plutôt boire le 1997, mais elle n'en a plus. Puis un pinot gris GC Dorfburg 2000 bien fait mais sans grand bouquet; un gewurz GC Letzenberg 1998 sigillé (qui vaut ***) et un riesling GC Wineck Schlossberg 1998 (***, Paul en a chez lui, alors...).

• Même sous la pluie les coteaux alsaciens masqués de brume sont pittoresques, si si ! Arrivés à Turckheim, pas trop le temps de s'attarder devant les maisons à colombages ou l'église Sainte-Anne. Charles Schleret nous attend en tablier dans son sous-sol. L'austère vigneron chasse le gras de ses vins et leur interdit l'embonpoint, recherche la finesse et vise avant tout le plaisir du consommateur. On commence par un sylvaner 1999, bien équilibré mais moins corsé que celui d'Émile (Boeckel). Puis un riesling 1998, léger et encore acide (qu'en dit Paul ?); un pinot noir 1999 fruité, harmonieux, aux arômes de fumé; un muscat 1999 bien sec, bien fruité, bien subtil (**). On passe a un pinot gris 2000, suivi d'un gewurz 1999 très réussi (***), d'un riesling VT GC Herrenweg 1997 (****) et d'un gewurz 1997 GC Herrenweg cuvée 3ème millénaire (****). Pour moi c'est ici que ça se passe : en combinant admirablement le terrroir, la maturité, le fruit et la saveur, Charles l'ascète nous fait des vins de haute tenue au bon rapport P/Q.

• On avait imaginé pique-niquer au col des Trois-Épis en vagabondant par la route du vin et les coteaux de Kaysersberg, Ammerschwihr, Kientzheim, Sigolsheim. Impossible, il pleut (refrain). La charité (re)commence at home, c'est-à-dire chez les Harnist, grâce aux sandwiches de Mme Helmstetter. Paul prête aussi ses chaussettes de laine.

• On se retrouve chez Jean-Paul Mauler à Mittelwihr, dans la même maison que les chambres d'hôtes de Mme Georges. Il a préparé le grand jeu : un riesling 2000 du lieu-dit Streng - où la racine descend à plus d'un mètre et ainsi le risque de sécheresse ou de gel disparaît. Un autre riesling 2000 cuvée Julien-Yves, floral et minéral (il te plaît celui-là Paul ?). Puis un muscat 2000 à boire jeune, car à 3-4 ans il perd sa fleur (oh !) et ses arômes, et prend un goût de vieux. S'ensuivent deux pinot gris 2000, bon nez, acide et complexe, pour durer tout le repas; et la "cuvée Alexandra", vinifié moëlleux (Alexandrie). Puis un gewurz 2000 générique, au nez minéral, bonne persistance, du corps et peu de sucre résiduel. On arrive au gewurz GC Mandelberg 2000, - jeune, fermé au nez mais épicé en bouche, qui s'affinera. Puis le pinot gris VT 1999 qui a un an de bouteille, - nez de miel et arômes de raisin de Corinthe. Enfin un gewurz SGN 1998 bien joli, dont les sucres se sont fondus et qui garde cependant de l'amertume (fruits noirs). Douze vins à la suite, papilles alanguies mais tête froide (sous le parapluie).

• On passe voir Edmond Rentz pour goûter son crémant et quelques autres (hors quota, pas prévu de notes) et on se dirige vers l'auberge de l'agneau blanc à Beblenheim. À la fin du dîner, Paul Harnist de sa voix au charme rocailleux, nous parle de l'histoire et de la personnalité des Alsaciens, entre Vosges et Alpes, entre germains et latins, expansifs et retenus, hospitaliers et ironiques, méridionaux et gens d'ordre, à l'humour complexe comme le terroir d'où sortent leurs vins. Merci Paul.

- Cave vinicole Jean Geiler
  45 rue de la République à Ingersheim, tél 03 8927 0596
- Domaine Charles Schleret,
   1-3 route d'Ingersheim à Turckheim, tél 03 8927 0609
- Jean-Paul Mauler,
  3 place des cigognes à Mittelwihr, tél 03 8947 9323
- Edmond Rentz,
   7 route du vin à Zellenberg, tél 03 8947 9017
- Auberge de l'agneau blanc,
   3 rue Hoen à Beblenheim

Vendredi 3 mai : Ribeauvillé, Andlau, Mittelbergheim, Illhaeusern

Les parapluies de Riquewihr - où l'on entre par la porte des remparts double enceinte. Attention, les pavés de la rue centrale en pente raide sont glissants. Chaque maison du village est rénovée ou en cours de rénovation, tout joli tout propre pour le touriste, comme à Disney World (où il ne pleut jamais c'est connu).

Trimbach le roi du riesling hier (ça fait 12 générations) aujourd'hui (Hubert et Bernard) et demain (Pierre et Jean), référence mondiale du vin d'Alsace, ainsi qu'on nous le dit. Après un tour de cave avec elle, Madame Annie nous installe à un comptoir circulaire pour bien déguster. D'abord un pinot blanc 2000, frais, sur le fruit, léger, pour l'été. Ensuite deux rieslings 1998, un Réserve FE (pour Frédéric-Émile, l'aïeul révéré) fait avec les raisins des terroirs calcaires qui surplombent Ribeauvillé, très sec, aux arômes minéraux qui ressortiront avec le temps (pas vrai Paul ?); et un Gold Label dont le goût de pétrole caractéristique (Mme Annie emploierait volontiers le terme d'"hydrocarbures") va aussi s'accentuer dans les 2-3 ans (25,2 e/b ttc, ça les vaut Paul ?). On passe à un pinot gris 1998 GC Osterberg (**1/2) avec étiquette dorée, dégageant un beau nez de fruit, presque prêt à boire (à une t° de 12° recommande Mme Annie). Enfin viennent les gewurz, d'abord un 1998 "cuvée des seigneurs de Ribeaupierre" (***) récoltés aux lieux-dits Osterberg et Trottacker qui ont des vignes quinqua, très complexes, en équilibre entre fleurs, épices et fruits; et un 1997 VT suivi d'un 1994 SGN (76 e/b) jugés "magnifiques", "on sait plus où on est", "impressionnants", "du si bon ça ne se recrache pas", "sublimes", "je ne regrette pas d'être venu", etc.

• Bien à l'heure au restaurant Kirmann à Epfig, en ayant ignoré le panorama du sentier Fronholz (chantons sous la p...). On commande des flammes (flammeküeche), galettes extra-plates flambées aux oignons et au lard de poitrine fumée, à boire sur du sylvaner, du pinot blanc ou du riesling (choisi par ...?).

• On a un peu de mal en arrivant chez la maman de Rémy Gresser : elle nous reçoit d'abord dans l'entrée avant qu'il ne nous conduise à la salle de dégustation, qui peut contenir un bon cent de gens. Le village, les châteaux, l'abbaye Sainte Richarde on n'a pas trop cherché (chantons, hé, hé...). Avec lui on ne s'ennuie pas. Il nous fait un brief sur l'ampélographie rhénane avec ses 11 types principaux de terroirs; sur l'évolution de la réglementation : il a fallu 70 ans entre 1930 et aujourd'hui, pour arriver à délimiter 50 GC, même si "de tout temps les lieux de grands vins ont été connus (là où la neige fond en premier le terrain est le meilleur)"; sur la lutte raisonnée, dont la pratique aura dans les 5 prochaines années remplacé les engrais chimiques et sera devenue un minimum de base; et sur les performances acrobatiques des vendangeurs sur les pentes, certaines à 80%, - qu'il préfére aux terrasses qui cachent le soleil à 1/4 des pieds. La dégustation s'engage par un pinot blanc 2000 récolté sur des graves, sec, peu fruité et acide, un riesling Andlau 2000, un riesling GC Moenchberg 1995 au goût typique de pétrole, un riesling GC Wiebelsberg 1997 de vieilles vignes sur grès des Vosges (donnons-lui ***), et un riesling GC Kastelberg 1999, le seul à pousser sur des schistes qui lui donnent ce goût tranchant d'ardoise. Suivent un muscat Brandhof 2000 (**) bien indiqué pour l'apéritif (il commence à être l'heure justement), un pinot gris Brandhof 2000, très léger, un gewurz Kritt 2000 de graves, minéral, épicé, qui aidera à apprécier les mets (depuis les crustacés, foies gras, poulet au curry, jusqu'aux tartes aux pommes, tatin, au fromage blanc et aux soufflés). Puis la cour des grands : deux rieslings, GC Moenchberg VT 1996 et GC Wiebelsberg 1997 VT, chefs d'oeuvre d'équilibre entre le minéral et le sucré; et enfin un pinot gris Brandhof SGN 1992 titrant un bon 13,5° et que Rémy Gresser verrait bien en dot à un lièvre à la royale.

• Mittelbergheim est l'un de ces vieux villages alsaciens rendus célèbres par les illustrations de Hansi ou de Spindler (qui a peint l'étiquette Émile Boeckel pinot gris), accroché au vallon dominant la cuvette de Zotzenberg (36 ha en GC), connue autrefois pour son sylvaner. "Autrefois ? Mais j'en fais toujours et du bon" murmure Émile Boeckel en nous frayant poliment un chemin dans le dédale de ses vieilles caves obscures, humides et encombrées : au plafond, serpente une chaîne de casiers à bouteilles métalliques rouillés. Traditionnel, Emile Boeckel l'est aussi par sa profession de foi, qui tient en quatre mots : terroir (traitement parcellaire), soleil (plat ou coteau), cépage (8 ha de GC /20 exploités) et vinification (on fait comme on a toujours fait). Dans la salle de dégustation à côté des bureaux, Émile nous offre avec du birewecke (pain aux fruits secs), un sylvaner Zotzenberg 2000 VV, bon nez, notes végétales et d'agrumes, à servir sur une tarte ou une choucroute; deux rieslings classiques (c'est Paul qui le dit) Brandluft 2000 et GC Wielbelslberg 2000; et un pinot gris Zotzenberg 2000 déjà bien développé, qui pourra être bu en 2003.

• On dépose les bagages chez Madame Lesieur à Saint-Hippolyte et hop, auberge de l'Illhaeusern pour le dîner du siècle. Les Fritz garent leur mobil home derrière l'église. La promenade le long de l'Ill est remise à plus tard (raining again like a pissing cow). Les frangins Haeberlin nous accueillent - Paul, 79 ans, en tenue de chef (c'est son fils Marc, 45 ans, qui officie en cuisine) et Jean-Pierre, en costume de ville. Ils ont élevé leur restaurant au rang d'institution mondiale depuis l'époque de leurs débuts dans ce qui restait de l'héroïque guinguette en bois de leur père, après les combats des Alliés pour repousser l'occupant au-delà de l'Ill puis du Rhin. Une première * au Michelin en 1954, la 2ème * en 64, et la 3ème * en 67 conservée depuis sans interruption. Nous montrons patte blanche à Serge Dubs, l'influent sommelier : on vous dit notre menu (voté à la proportionnelle dès avril) et vous nous conseillez les vins ? Il acquiesce : d'abord, pour l'apéritif un muscat Jossmeyer 1998. Sur l'entrée, du homard au fenouil mariné et fritot de tête de veau, un klevener de Heiligenstein 1997 de chez Heywang; avec la mousseline de grenouilles maison, un riesling GC Geisberg 1996 de chez Kientzler. Sur le filet d'agneau en habit vert et pommes de terre aux olives noires et au thym puis sur le fromage, ces messieurs-dames pourraient prendre un Pauillac, et le Haut-Batailley 1994 est à point. Et pour le croustillant aux poires, glace à la chicorée confite et sauce caramel, je vous recommande notre gewurztraminer cuvée Illhaeusern VT 1990 de chez Trimbach. De quoi se plaint-on ? Un cadre sobre, une salle à manger pour nous seuls, un personnel synchrone et l'établissement bien fréquenté, comme tous les soirs depuis 30 ans. Un grand repas, de bon ton et dans la discrétion.

- F. E. Trimbach,
  15 route de Bergheim à Ribeauvillé, tél 03 8973 6030
- Restaurant Kirmann à Epfig, spécialiste de la flammeküeche
- Domaine André et Rémy Gresser,
  2 rue de l'école à Andlau, tél 03 8808 9588
- Domaine Emile Boeckel,
  2 rue de la montagne à Mittelbergheim, tél 03 8808 9191 o
- Auberge de l'Ill,
  2 rue de Collonges à Illhaeusern, tél 03 8971 8900

Samedi 4 mai matin : Colmar

• Ville de Colmar pour tout le monde sous la bonne pluie d'Alsace, avant d'aller chez Victor Hertz à Herrlisheim déguster les "vins du bassin de Colmar". Victor et son épouse sont en pleine forme. La fille va prendre la suite et le fils fait du marketing tout en recherchant de nouveaux créneaux pour les bouteilles familiales. Après un crémant pinot noir, autour d'une cuisse de poulet au riesling et spaetzlés et d'une tarte aux pommes, se succèdent deux riesling, le 1998 et le Siegfried 2000; deux pinot gris, Lohengrin 2000 et VT 1996 moyennement sucré, convenant la durée d'un repas; deux riesling, un Steingrubler GC 1997 joliment citronné et un 1992 du même terroir, pétrolé, aux arômes de biscuit, de vanille et de caramel; un pinot gris sélection 1997, peu liquoreux avec des arômes de vanille; enfin un gewurz GC Pfersisberg 1996 très beau, accompli (**) et ce riesling SGN 1998 qui nous avait fait repérer les Hertz lors d'une dégustation à Paris.

• Au cours de ces trois jours, nous avons goûté et bu 75 vins. Il reste plein d'autres vignobles à visiter les prochaines fois. On se quitte. Il ne pleut plus.

- Domaine Victor Hertz,
  8 rue St-Michel à Herrlisheim, tél 03 8949 2284


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